La captivité

Episode - 2: La captivité

Sur la route du Perthus à Figueras un agent du téléphone espagnol les dénonce aux carabiniers qui les arrêtent et les place en détention le 26 février.

Les conditions de vie sont déplorables, seul leur statut  « de canadien » leur permet d’améliorer l’ordinaire. Mais rien, n’est fait pour aider à leur libération « Vous êtes rentré clandestinement en Espagne, cette situation ne regarde que notre police ! ».

Le 6 mars, Clément Saillet est extrait de la prison alors que Joseph Guerret et Alex Perrondemeurent en prison jusqu’au 26 mars date à laquelle ils prennent le train pour Caldas de Malavella où, sur recommandation du vice-consul d’Angleterre, ils s’installent dans un hôtel. Ils sont en semi liberté jusqu’au 7 mai.               

Le 13 juillet, de nouveau interpellés et entassés dans les wagons à bestiaux d’un train qui les conduit au camp d’internement de Miranda sis à 1000 m d’altitude. La vie s’y écoule triste, monotone, l’inaction est pesante.

Ils retrouvent la misère et leur salut viendra de Mgr Boyer-Mias attaché à l’ambassade de France. Grâce à lui, les français sont libérés par la Croix Rouge et acheminé vers la frontière Portugaise qui ne peut être franchie qu’à l’aube dans le cadre d’un échange de sacs de farine ou une balle de coton. Ils atteignent Lisbonne et le port de Setubal où ils embarquent pour le Maroc.

L'entrée du camp de MIRANDA

Vues du camp

(Photos collection: M.Chauvet)

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